Le ciel de Hong-Kong est le plus souvent grisâtre en raisons de la présence persistance d’un smog, mélange de brouillard et de polluants atmosphériques. Les autorités de la ville ont décidé de s’attaquer à ce problème qui nuit à la santé des habitants mais également à l’image de la ville dans le monde.

Mee Kam Ng, professeure au Centre d’urbanisme et de gestion environnementale de l’Université de Hong-Kong reconnait dans un quotidien canadien que « la qualité de l’air est de loin notre principal enjeu environnemental« . Elle constate également que la jeune population de la ville, principalement les moins de 25 ans, peut-être la plus concernée par les questions environnementales, est la plus critique vis à vis de la qualité de l’air Hong-Kongais.

Hong-Kong est la cible de deux sources de pollutions atmosphériques. L’une provient des émissions locales de la Région adlministrative spéciale de la ville, un vaste territoire de 1.000 km², l’autre des émissions de la Chine continentale et plus particulièrement de la province de Guangdong.

Des mesures incitatives

Afin d’assainir l’air respiré par ses habitants, les autorités de la ville ont pris des mesures visant à réduire cette pollution de l’air. Ainsi, les taxis et bus hong-kongais sont passés du diesel au GPL. La municipalité propose également des mesures fiscales incitatives aux particuliers choisissant des voitures écoénergétiques. Enfin, de gros efforts ont été réalisés en matière de construction des bâtiments publics, plus économes en énergie.

Des mesures restrictives

D’une façon plus générale, le gouvernement a décidé d’instaurer des plafonds d’émissions, Ainsi les rejets de SO2 devront être limités à 25.000 tonnes en 2010. A titre de comparaisons, ils étaient de 65.000 pour 2006.

il s’agit également de faire barrière aux émissions chinoises. Ainsi un projet pilote, le « Cleaner Production Partnership Programme » va être mené en collaboration avec la province du Guangdond afin d’aider 1.500 entreprises polluantes à réduire leurs émissions atmosphériques.