De nouveaux records sont maintenant atteints tous les jours. Actuellement, les cours à la fermeture étaient de 126,34 dollars pour le baril de Brent londonien et 127,82 dollars pour le light sweet crude à New York. Washington, Berlin, Vienne, et Berne tente de trouver des solutions.
La relève de la prévision du prix du pétrole pour 2008 de 107 à 141 dollars le baril par les influents analystes de la maison de courtage Goldman Sachs a encore encouragé la hausse. Eric Wittenauer, un analyste de Wachovia Securities précise que « le marché est installé dans une dynamique haussière qui sera difficile à enrayer à court terme, car le pétrole est devenu un investissement sûr« . On pourrait rapidement dépasser la barre des 130 dollars. L’or noir mérite de plus en plus son nom.
Augmentation de la production insuffisante
Georges W. Bush était en visite auprès du roi Abdallah pour essayer de trouver une solution. Malgré l’augmentation de la production de 300.000 barils par jour par l’Arabie saoudite, les cours ne baissent pas. Selon les analystes, seule une action durable comme le déblocage des quotas de production de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) permettrait de faire baisser les cours.
Martin Bartenstein, le ministre autrichien de l’Économie, soutenu par Michael Glos et Doris Leuthard, ses confrères allemand et suisse, envisage de faire appel à l’organisation mondiale du Commerce (OMC) pour « obtenir plus de transparence sur les marchés des matières premières ».
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