Durant le mois de mars, Ipsos a sondé pour le Moniteur, plus de 600 acteurs du secteur du bâtiment. Si actuellement l’aspect environnemental est jugé peu performant, le respect de l’environnement est une des trois qualités les plus importantes. Les esprits sont prêts mais la technique fait parfois défaut.
On a commencé à parler de performance dans le bâtiment après le premier choc pétrolier, aujourd’hui avec la hausse des prix des énergies et la mouvance écologiste, les professionnels commencent à agir. Si la législation s’est progressivement durcie, obligeant les nouvelles constructions à respecter des seuils minimum, plus de 70 % des acteurs sont prêts à aller plus loin dans le domaine environnemental et technique et 90 % reconnaissent l’impact positif de la règlementation.
Des résultats hétérogènes
Les efforts sont cependant inégaux. Alors que l’accent est mis sur le niveau de consommation d’énergie, le niveau de consommation d’eau ou bien les coûts de recyclage sont presque entièrement ignorés. On observe aussi un clivage entre les maîtres d’?uvres et les maîtres d’ouvrages. Ces derniers se préoccupent deux fois moins de la recyclabilité du bâtiment mais deux fois plus de la facilité d’entretien de l’édifice.
Le budget est le principal obstacle à la construction performante, loin devant le manque de compétences techniques. Cependant, 60 % des projets en cours sont performants.
Des besoins importants
Un autre frein est la présence de besoins, pas toujours satisfaits. Environ 65 % des acteurs possèdent les compétences nécessaires, mais 90 % devront suivre une formation pour utiliser les outils existants.
> Pour en savoir + : sondage du Moniteur
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