Alors que bilan officiel dépasse les 34 000 morts, des problèmes sanitaires pourraient alourdir la catastrophe au Sichuan. L’organisation mondiale de la Santé (OMS) met en garde contre les risques de favoriser l’apparition de virus et de bactéries dues à la promiscuité, la chaleur humide et la pénurie d’eau potable et de toilettes.
Aujourd’hui commence les trois jours de deuil national en la République populaire de Chine. Durement touchée, la province du Sichuan pourrait aussi à avoir à affronter des épidémies. Selon le docteur Hans Troedsson, représentant de l’OMS en Chine, « assurer la distribution de nourriture et d’eau potable, et tenter de rétablir de bonnes conditions sanitaires est primordial ».
Le travail en déjà en cours avec l’envoi de 48 purificateurs d’eau pour 5 000 à 10 000 personnes, ainsi que l’acheminement de toilettes mobiles. Pour Wei Chao’an, vice-ministre de l’Agriculture, « la tâche la plus importante est d’empêcher la transmission de maladies épidémiques entre les hommes et les animaux ». Il ajoute que 12,5 millions d’animaux auraient été tués dans le séisme.
Action internationale en cours
Par ailleurs, l’ONU annonce le déblocage de 7 millions de dollars pour les secours au Sichuan par le fonds central d’intervention d’urgence (CERF). « Le don sera utilisé par les agences, fonds et programmes des Nations Unies pour aider à répondre aux besoins humanitaires les plus urgents », selon la porte-parole du Secrétaire général.
Dans un communiqué, Qin Gang, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, « demande à la communauté internationale de donner des tentes en priorité lorsqu’elle donnera du matériel, car beaucoup de maisons se sont effondrées lors du séisme, et en raison de la saison des pluies ». Message reçu, puisque selon Hervé Ladsous, ambassadeur de France en Chine, un avion cargo a atterri hier, apportant 80 tonnes de matériels : des tentes, des duvets, des couvertures, des bâches, des kits de cuisine et des médicaments.
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