Après avoir fait l’objet de vives critiques de la part des associations de protection et de défense de l’environnement, la société A’liénor, concessionnaire de l’autoroute A 65, a revu sa copie avec des études d’impacts et des aménagements supplémentaires.
Le projet de l’autoroute dite de Gascogne reliant Pau à Bordeaux au niveau de Langon avait été lancé en 1995. Il a déchainé les associations contre lui. « Pas de cohérence entre les objectifs […] du Grenelle, en matière de transport, et la construction de l’A65 » selon la Fondation Nicolas Hulot. « L’autoroute Langon-Pau détruira en effet 2000 hectares d’espaces naturels, 8 zones Natura 2000, de nombreux habitats et espèces protégées » pour WWF et l’Alliance pour la planète. France Nature Environnement précise que la rentabilité économique du projet n’a jamais été prouvée.
Mutation du projet
En 2006, la filiale des groupes Eiffage et Sanef, A’liénor, a été chargée par décret d’exploiter l’A65. Suite aux nombreuses réactions négatives, A’liénor lance un « ambitieux programme de préservation des milieux naturels ».
Des études d’impact sur les zones humides, l’inventaire de la faune et la flore, l’aménagement de berges, quatorze viaducs et un tracé modifié, tout est fait pour réduire les impacts négatifs. En effet, l’autoroute traverse plusieurs zones humides sensibles comme la vallée du Ciron, le gave de Pau, etc. où l’on trouve le vison d’Europe, l’écrevisse à pattes blanches, la Cistude d’Europe et le papillon Fadet des laîches.
A’liénor a promis de faire un bilan environnemental évaluant l’état antérieur aux travaux à l’état dans 3 à 5 ans.
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