Lors de sa réunion annuelle qui se tient à Kiev, la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD) a annoncé la création d’un « indice de l’énergie durable » permettant de mesurer l’efficacité de gestion de l’énergie d’un pays.
Eric Berglöf, chef économiste et conseiller spécial du président de la BERD, déclare à l’AFP « qu’avec un tel repère, les politiques et les leaders d’opinion pourraient mesurer les progrès dans leur propre pays et tirer des leçons de l’expérience des autres ». Applicable à tous les pays, il servira surtout à analyser la situation de l’Europe de l’est. L’efficacité énergétique est depuis deux ans un axe d’action majeure de la BERD.
À l’est, rien de nouveau
Cet indice va de 0 à 1, de l’absence totale de gestion d’énergie, d’énergie renouvelable et de fortes émissions de dioxyde de carbone jusqu’à la situation idéale. Alors que les pays d’Europe de l’ouest se situent autour de 0,8, l’efficacité décroît en allant vers l’est. Les pays entrés dans l’Union Européenne en 2004 (Pologne, Hongrie, République tchèque, Slovaquie, Lituanie, Lettonie, Slovénie, Chypre, Malte) se situent au dessus de 0,5, sauf l’Estonie légèrement en dessous de 0,5. À l’ouest des Balkans, les États ont des indices inférieurs à 0,4. Plus à l’est, les résultats des pays de la Communauté des Etats Indépendants (CEI), oscille entre 0,2 et 0,3.
Commentaires récents