La hausse de prix touche toutes les matières premières, y compris le bois. Matériau naturel, respectueux de l’environnement, et polyvalent utile à la construction, l’ameublement ou bien au chauffage, le marché du bois se porte très bien. Si la tempête de 1999 avait provoqué une forte baisse, elle est aujourd’hui résorbée et même dépassée. De fait, le prix du bois a augmenté de 55 % entre 2005 et 2007.
Cela s’explique par la hausse globale des matières premières mais aussi par l’augmentation de l’utilisation du bois, tant dans la construction que dans le chauffage. Face à l’augmentation des énergies fossiles et grâce à des initiatives comme plan Bois-Énergie accordant un crédit d’impôt, plus d’un logement sur quatre se chauffe partiellement ou entièrement au bois selon la DGEMP. Le nombre de poêle et autres chaudières devrait continuer à augmenter. Selon le Figaro, « le ministère de l’Agriculture souhaite tripler l’utilisation du bois énergie d’ici à 2020 ».
De vertes forêts
Si la surface des forêts françaises ne cesse de s’accroître en surface comme en volume depuis deux siècles, la production reste toujours inférieure à la demande. En conséquence le prix des forêts s’élève aussi, de 8,5 % en 2007 selon la société Forestière, filiale de la Caisse des dépôts. La valeur moyenne d’un hectare se situe autour de 5 540 ?, cependant la valeur réelle est très hétérogène avec des extrêmes de 780 à 8 800 ?. Les forêts le plus soumises à ces écarts sont les propriétés de moins de 10 hectares qui se vendent jusqu’à 24 % plus cher que les autres. L’Office national des forêts (ONF) s’adapte aussi en créant des programmes et une filiale bois-énergie.
Commentaires récents