Une étude présentée hier à Washington révèle que l’on pourrait bientôt détecter un cancer du poumon dès les premiers stades de son développement grâce à un simple test sanguin. Si cela venait à se confirmer, cela faciliterait le traitement d’un des cancers les plus compliqués.
Basé sur les signatures génétiques du cancer dans les cellules des globules blanc, ce test semblerait bénéficier d’une exactitude sans précédent, à en croire le Dr Anil Vachani de l’Université de Pennsylvanie, qui a participé à ces recherches.
Les recherches ont été effectuées auprès de 96 personnes dont 44 atteintes d’un cancer du poumon, tous dans les premiers stades de la maladie. Les scientifiques ont alors déterminé un groupe de 15 gènes permettant de déceler la présence d’un cancer du poumon dans 87% des cas.
Présenté aujourd’hui à Toronto
Dans le même temps, « un examen avec un scanner a permis de seulement détecter des nodules dans 20 à 60% des sujets » précise le Dr Anil Vachani. Le Dr Vachani présentera ses travaux aujourd’hui à la Conférence de l’American Thoracic Society de Toronto.
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