Un arrêté vient de classer le benzylpipérazine (BZP) comme stupéfiant par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Cette substance dérivée de la pipérazine comparable aux amphétamines ou à l’ecstasy était jusque là légalement en vente sur l’Internet.
Substance toxique provoquant « insomnie, confusion, vomissements, douleurs abdominales, troubles cardiaques, hypertension artérielle et convulsions », le BZP est un dérivé du poivre est notamment utilisé comme vermifuge antiparasite. Cependant, sur l’Internet il était souvent vendu en tant que « drogue légale », comme alternative à l’ecstasy.
Fin de la légalité
Le communiqué de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) indique que « la circulation de BZP a été signalée pour la première fois en 1999. Son utilisation semble augmenter depuis 2004 ». Suite à cette constatation alarmante, l’arrêté du 5 mai 2008 « modifiant l’arrêté du 22 février 1990 fixant la liste des substances classées comme stupéfiants » vient donc d’ajouter le BZP à la liste des substances illégales. Le 3 mars, une décision du Conseil des ministres de l’Union européenne indiquait qu’« étant donné qu’elle présente des propriétés stimulantes et un risque pour la santé et qu’elle est dépourvue d’avantages médicaux, et pour respecter le principe de précaution, il convient de contrôler la BZP ».
Commentaires récents