Carlos Minc, le récent successeur de Marina Silva au ministère brésilien de l’Environnement, annonce ses premières mesures. Lundi 20 mai, il a rencontré le président Lula à Brasilia pour discuter de la protection de l’Amazonie.
Cofondateur du Parti Vert (PV) au Brésil, qu’il a quitté pour entrer au Parti des travailleurs du président Lula, Carlos Minc était jusqu’à la semaine dernière secrétaire à l’environnement pour l’état de Rio de Janeiro. Il a accepté mercredi dernier, au téléphone depuis Paris, de remplacer Marina Silva. L’« ange-gardien de l’écologie » de Greenpeace partie, les associations de protection de la Nature ont craint le pire. Face à l’excellente réputation de la ministre démissionnaire, le lauréat du prix Global 500 pour l’environnemental aura fort à faire.
Plus aucun arbre coupé pour les biocarburants
Mercredi dernier également, la chancelière allemande, Angela Merkel, était à Brasilia avec le président Lula pour conclure un accord sur les biocarburants qui doivent selon elle, être produits de manière durable et non au détriment de l’environnement. Selon le Monde, Carlos Minc a promis lors d’une conférence de presse à Paris qu’« aucun arbre ne sera coupé pour la production de biocarburants pendant ma gestion ».
Déjà habitué à la conciliation, selon lui « le Brésil a besoin d’une loi de licences moins bureaucratique, plus rigoureuse ». Il semble vouloir suivre la voie intermédiaire entre la sanctuarisation et l’exploitation prédatrice que propose Roberto Mangabeira Unger et responsable du départ de Marina Silva.
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