La ville suisse de Genève est réputée pour ses banques, ses montres, mais également pour sa pureté et son absence de pollution. Or, l’Etat devrait prendre prochainement des mesures contraignantes en raison d’une pollution de l’air qui a atteint un niveau qu’il qualifie de préoccupant.
Le bilan 2006 de la qualité de l’air genèvois vient de sortir et celui pour 2007 est en cours de rédaction. Or, les chiffres pour 2006 sont inquiétants. Les concentrations en dioxide d’azote et en particules fines ont régulièrement dépassé les valeurs limites prévues par la loi dans l’agglomération. L’ozone quant à lui, continue de polluer le canton en période estivale.
Le plus préoccupant est que ces chiffres continuent d’évoluer dans le mauvais sens alors même que les 26 mesures du plan Opair 2003-2010 sont déjà appliquées. Ces mesures étant de toute évidence insuffisantes, un nouveau rapport contenant cette fois-ci une quarantaine de mesures plus contraignantes ou plus incitatives devrait être remis au Conseil d’Etat dans une quinzaine de jours.
Réduire le trafic auto
L’accent devrait être mis sur la réduction du trafic automobile, gros émetteur de polluants, avec en projet le développement des moyens de transports en commun ou encore la mise en place d’une pastille verte pour les véhicules les plus propres.
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