Christian Estrosi, le maire de Nice, vient de mettre en place comme promis, une « Police Verte ». Composée de 31 personnes, cette brigade se charge de la « protection du cadre de vie » de Nice.
Déjà en place à Lyon, Annecy, ou dans des communautés de communes à Soulz dans le Haut-Rhin ou dans l’Aisne (ADERMAS), cette nouvelle race de garde champêtre intègre en ce moment le paysage urbain Nicois. L’effectif est à la hauteur de la tâche qui les attend.
Cette police regroupera 31 volontaires, dont 17 policiers municipaux et 14 agents de surveillance de la voie publique, soutenus par le personnel de ville dont les 18 gardes de surveillance des espaces verts et les brigades nautique et équestre. Ils constitueront ainsi le bras armé de la direction de la Sécurité et de la Protection. Pour l’instant, le rôle est uniquement préventif mais une fois les détails définis le 16 juin, procès verbaux et amendes seront distribués.
Des moyens et actions concrètes
Uniforme vert « protection du cadre de vie de Nice », sonomètres, 3 voitures, 6 scooters et 12 VTT seront à leur disposition pour des missions diverses et nombreuses qui vont de l’affichage sauvage, tags, dépôts d’ordures et d’encombrants sur la voie publique non autorisés jusqu’aux déjections canines, divagations d’animaux, et même les nuisances sonores, etc. Cependant, le maire précise qu’il « il n’y aura pas seulement de la répression. Les agents seront là aussi en mission de conseils pour les déchets et feront de la prévention. ». Une charte de bonne conduite sera remise et devra être signée par les contrevenants.
> Pour en savoir + : Ville de Nice
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