Jean-Pierre Princen, ancien président de Monsanto France vient d’être renvoyé devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour « publicité mensongère » sur le « Round-Up » produit phare de la marque américaine.
La justice reprocherait à Jean-Pierre Princen d’avoir diffusé en 2002 des spots publicitaires TV ne faisant pas la différence entre le « Round-up » utilisé par les jardiniers particuliers et le produit « beaucoup plus dangereux » utilisés par les professionnels, agriculteurs.
Par ailleurs, selon l’AFP, l’étiquetage « sans danger pour l’homme, pour les animaux et l’environnement« , ainsi que les indications « biodégradables » et laissant « un sol propre » seraient également en cause. Le juge d’instruction du tribunal de Nanterre a donc signé le 20 mai une ordonnance de renvoi.
Eau et Rivières satisfait
Gilles Huet, délégué général d’Eau et Rivières de Bretagne, une des trois associations parties civiles dans le dossier, confie sa satisfaction à l’AFP. « Nous nous félicitons de ce renvoi, même si l’on peut regretter que ces campagnes mensongères à répétition laissent croire aux consommateurs que l’utilisation des pesticides est sans danger pour l’environnement« .
Commentaires récents