Mercredi dernier, un oléoduc de l’OTAN a été endommagé par le tracteur d’un agriculteur à Saint-Symphorien près de Mons en Belgique. L’accident aurait libérer plus de 250 000 litres de kérosène. Les autorités ont agit rapidement et les conséquences devrait être minimisées.
Dans l’urgence, la société publique d’aide à la qualité de l’environnement (Spaque) gère et finance les travaux. La Spaque a mandaté la société Ecoterres pour intervenir, son directeur Bénédicte Bauduin précise qu’« Il y a là une couche un peu plus imperméable que le sable, qui empêche le kérosène de s’infiltrer ». Pieter De Crem, le ministre de la Défense, explique que « la nappe phréatique n’a pas été touchée » et que toutes les mesures sont prises.
Au final, selon Philippe Adam directeur de la Spaque, plus de 25 000 tonnes de terre seront évacuées vers l’entreprise Sol & Val chargée du traitement des terres polluées. Des analyses plus complètes permettront de connaître l’étendue exacte des dégâts.
L’OTAN responsable ?
Pour le ministre wallon de l’Environnement, Benoît Lutgen, « L’OTAN a une responsabilité en la matière ». Il attend « un contrôle plus important qui doit avoir lieu pour sécuriser l’ensemble du réseau de l’OTAN ». Selon le ministre de la défense, Pieter De Crem « la responsabilité est partagée ». Selon un porte-parole de l’OTAN l’emplacement de la conduite était parfaitement connu et l’Alliance Atlantique ne saurait être tenu pour responsable. La vétusté du réseau est mise en cause, l’oléoduc concerné datait de 1960 à une profondeur devenue insuffisante avec le temps. Des accidents similaires sur des canalisations de l’OTAN avait déjà eu lieu à Wavre en 2005 et près de Liège en 1999.
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