Obligatoire depuis 1996, le dossier de diagnostics techniques (DDT) porte sur plusieurs points : la présence de plomb, d’amiante, de parasites (principalement les termites), et depuis juillet 2007, la performance énergétique (DPE). Le but est de fournir à l’acheteur des informations fiables sur son futur bien, une enquête d’UFC-Que choisir met cette fiabilité en question.
L’enquête a comparé 21 diagnostics de différentes entreprises à ceux l’Afnor. Les diagnostics portaient sur trois pavillons classiques à Besançon, Clermont-Ferrand, et la Rochelle, respectivement de 75, 80, et 130 m². L’étude a principalement porté sur le diagnostic amiante primordial pour la santé et le nouveau DPE estimant le coût de l’énergie.
Elle a permis de vérifier la validité et le sérieux des diagnostics et des diagnostiqueurs. Depuis novembre, les diagnostiqueurs doivent disposer d’une certification garantissant la qualité ce qui en semble pas être le cas.
De l’argent par les fenêtres ?
Le fond du problème selon l’association de consommateur est que cette démarche est obligatoire de par la loi, le vendeur d’un bien ne le faisant pas réaliser risque jusqu’à 1 500 ? d’amendes. Les diagnostiqueurs profitent donc de la situation pour pratiquer des prestations approximatives à des prix allant du simple au double. Pire, pour un même lieu, les résultats pourtant cher payés, peuvent fortement varier selon le diagnostiqueurs.
Les estimations de consommation énergétique dans le cadre du DPE peuvent varier de 120 % d’écart, avec un tiers de cas faux. Le comble, un diagnostiqueur a ajouté 120 m² au pavillon de Besançon. Si l’impartialité n’est pas directement mise en cause, les liens entre diagnostiqueurs et agents immobiliers ou les notaires restent déplaisants et semblent se faire au détriment de l’acheteur.
> Pour en savoir + : Etude « Diagnostics immobiliers »
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