Le Koléos, nouveau 4×4 de Renault, fait violemment réagir les associations de protection de l’environnement qui dénonce un véhicule à contre-courant. Elles demandent même l’arrêt total du développement de ce véhicule polluant.

Bien que doté d’un filtre à particule à régénération périodique fonctionnant sans additif pour limiter les émissions polluantes, ce type de véhicule émet plus de CO₂ que la moyenne. De plus, lors de l’exposition au Mondial de l’automobile de Paris, l’étiquette Énergie était absente, cachant les émissions réelles en dioxyde carbonique estimée à 210 gCO₂/km, « soit 41% de plus que la voiture moyenne commercialisée en France ».

Réactions abondantes

Dans une lettre ouverte commune à l’attention du PDG de Renault-Nissan, Stéphen KERCKHOVE, délégué général d’Agir pour l’Environnement et Olivier LOUCHARD, coordinateur du Réseau Action Climat France, auxquels se sont associés les organisations Greenpeace France et France Nature Environnement, démontaient point par point le Koléos : principalement la forte émission de CO₂ contraire à un accord signé par le groupe Renault lui-même. Pour conclure, elles demandaient à Renault de stopper sa commercialisation en cours.

En l’absence de réaction, ces quatre associations ont décidé de publié un communiqué de presse remettant la palme d’or 2008 du dérèglement climatique. La voiture a été rebaptisé CO₂LÉOS pour l’occasion.