Réunis à Ilulissat au Groenland, les cinq pays riverains de l’Arctique se sont accordés mercredi sur le fait de laisser l’ONU arbitrer les différends territoriaux concernant le fond océanique de la région, fond qui pourrait receler près d’un quart des réserves mondiales de pétrole.
Des ministres et représentants canadiens, danois, norvégiens, russes et américains se sont donc réunis au Groenland afin de discuter de la souveraineté sur le fond de l’océan Arctique. Depuis 1982, la Convention sur le droit de la mer limite la souveraineté des pays riverains à 200 miles marins de leurs côtes. Si les Etats-Unis n’ont pas ratifié cette Convention à l’époque, John Negroponte, le secrétaire d’Etat adjoint américian a appelé le COngrès a y remédier au plus vite.
La course au pétrole et au gaz
S’agissant de l’exploitation des ressources pétrolières et gazière qui habitent l’océan, la course est lancée par tous ces pays, surtout en cette période de flambée des cours. Il faut donc résoudre au plus vite les différends territoriaux concernant l’exploitation de ces fonds océaniques. La Russie avait provoqué la colère de ses voisins l’an dernier en plantant un drapeau russe au fond de l’Arctique, sous le pôle Nord.
C’est pourquoi, cette réunion était nécessaire, d’autant plus qu’à l’issue des discussions, les cinq pays sont arrivés à un accord. « Nous avons affirmé notre détermination à assurer le règlement en bon ordre des éventuelles revendications qui se superposent » expliquait le secrétaire adjoint américain. Les cinq voisins se sont désormais engagés à régler leurs différents territoriaux en se fondant sur les règlements internationaux existants le temps qu’une structure de l’ONU soit en mesure de se prononcer sur ces litiges.
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