Issu du projet « Innovate or Die » de Google et d’un partenariat avec Specialized, un fabricant de vélos, l’Aquaduct est un vélo destiné au pays en développement qui permet de purifier l’eau
Il y a dans le monde plus d’un milliard de personnes qui n’ont pas un accès satisfaisant à l’eau potable. Elles sont obligées de parcourir des distances parfois importante pour trouver de l’eau, d’une qualité pas toujours idéale. En réponse, Adam Mack, Brian Mason, John Lai, Paul Silberschatz et Eleanor Morgan ont imaginé l’« Aquaduct: Mobile Filtration Vehicle », un tricycle qui permet de stocker, transporter et surtout filtrer de l’eau. Ce projet a remporté le premier prix du concours philanthropique de Google « Innovate or Die ». Mike Sinyard, président-fondateur de Specialized Bicycle Components est un fervent partisan des technologies propres et est partenaire du projet.
Fonctionnement
Conçu et construit en trois semaines, le principe de fonctionnement est assez simple. Le pédalier entraîne une pompe péristaltique en plus des roues. Le pédalier peut être déconnecté des roues pour fonctionner en surplace. La pompe permet de faire passer l’eau impure stockée derrière la selle à travers un filtre à charbon jusqu’à un réservoir d’eau purifiée situé devant le guidon. Le type exact de filtre est encore en discussion. Le problème est difficile puisque le filtre permettre un haut niveau de purification à un coût abordable. Les technologies de pointe courante comme l’osmose inverse ou les ultraviolets ne sont donc pas adaptées. Un filtre à charbon est relativement bon marché et permet d’éliminer une grande quantité de polluant, dont les pesticides et le chlore.
> Pour en savoir + : blog Aquaduct (en anglais)
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