À J-69, la pollution de l’air inquiète les sportifs et leurs équipes. En attendant une hypothétique solution miracle de la part des organisateurs, des solutions sont mises en place par les différentes délégations.
Connue comme une des villes les plus polluées du monde, Pékin met des actions en ?uvre : limitation de la circulation pendant la durée des jeux, fermeture des usines situées à moins de vingt kilomètre de la capitale, et même destruction de nuages. Un bataillon de 32 000 faiseurs de pluie est prêt à tirer à coup de roquettes sur les nuages afin de laver l’atmosphère locale.
Certains comme Fabien Canu, le directeur de la préparation olympique et paralympique, sont confiants « Ils [les autorités chinoises] nous ont promis de régler le problème, ils n’ont pas envie que la pollution vienne gâcher leur évènement. » La plupart préparent tout de même des mesures. Pour sa part, Haile Gebreselassie, le multiple champion du monde de fond éthiopien a déjà renoncé a cause de son asthme.
Mesures diverses
Plusieurs équipes ont déjà prévu de porter des masques filtrants, uniquement pendant pour les entraînements pour les Américains et éventuellement pendant les épreuves chez les Anglais ou les sud-africains. En renfort, les personnels médicaux seront nombreux, l’Australie en prévoit 70 : médecins, physiothérapeutes, ou nutritionnistes.
Les sportifs souffrant d’asthme sont les plus vulnérables, selon le docteur Maurice Vrillac, responsable médical de l’équipe de France olympique, « Ils étaient une vingtaine dans la délégation française aux Jeux d’Athènes en 2004. Les conditions à Pékin pourraient provoquer des asthmes d’effort. »Une chose est sûre pour Isabelle Gautheron, la directrice technique nationale du triathlon français, « Les athlètes vont souffrir. Et il est impossible de les préparer à de telles conditions. »
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