Après les « alicaments », voici le temps du « texticament ». A l’occasion du premier Congrès de Cosmotextile qui s’est tenu à Tours le 15 mai dernier, les industriels ont présenté ce nouveau concept, le tee-shirt qui soigne…
Selon Yann Balguerie, président de RBC Blondel, poids lourd de la cosmétotextile en France interrogé par « Destination santé », « l’avenir de notre marché, c’est le texticament« . A titre d’exemple, il cite les recherches sur une coudière destinée aux personnes souffrant d’un tennis-elbow, diffusant en continu des doses d’anti-inflammatoire.
Côté industriels, on est unanime: ce n’est qu’une question de temps, le projet est là, les barrières techniques doivent être levées très prochainement. Il s’agira ensuite de passer les études cliniques mises en place par les autorités sanitaires.
Un premier label dans les prochaines semaines
Interrogé par le site d’informations de santé, le professeur Loïc Vaillant, dermatologue au CHU Trousseau de Tours s’exprime sur ces recherches. « Faute de règlementation, un cosmétotextile peut actuellement être mis sur le marché sans que l’on en mesure vraiment les conséquences sanitaires. Les professionnels savent aujourd’hui déterminer si tel ou tel produit est efficace ou non. Mais l’enjeu est désormais de garantir son innocuité, sur la peau notamment « .
Pour l’heure, un premier label devrait voir le jour dans les prochaines semaines, les industriels du secteur étant déterminés à ne pas faire n’importe quoi.
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