Nicolas Sarkozy devrait prendre une décision avant l’été concernant l’avenir du nucléaire français. S’oriente-t-on vers une fusion Areva-Alstom ou plutôt vers une simple introduction en bourse du groupe nucléaire français, ou peut-être vers une troisième voie? Le dossier est sur le bureau du chef de l’Etat.
Dans son édition d’aujourd’hui le quotidien « Les Echos » revient sur les divers scénarios possibles quant à la refonte de la filière nucléaire française. Nicolas Sarkozy ne cache pas qu’il souhaiterait prendre une décision sur ce thème avant l’été et la présidence française de l’Union européenne.
Si sur le papier, le rapprochement entre Areva et Alstom a toujours trouvé les faveurs de Nicolas Sarkozy, aussi bien à Bercy que du côté de Jean-Louis Borloo, on estime que ce projet serait très compliqué à mettre en oeuvre. « Les Echos » cite sur ce point, une source proche du bureau présidentiel, « c’est le casse-tête assuré, mais c’est aussi la combinaison qui a le plus d’allure« .
Troisième voie…
Une solution beaucoup plus simple consiste en la mise en Bourse d’Areva. Techniquement très simple, cette option était celle défendue par Anne Lauvergeon en 2004, où à l’époque, la présidente d’Areva souhaitait mettre 40% du capital de l’entreprise sur la marché.
D’autres options sont également à l’étude, dont l’entrée de Bouygues dans Areva. Le gouvernement autoriserait une ouverture à minima du capital d’Areva. Bouygues vendrait alors au printemps 2009 ses titres Alstom et réinvestirait la plus-value qu’il en tirera dans le capital d’Areva. Il deviendrait alors actionnaire de référence du groupe nucléaire.
On devrait en savoir plus prochainement, le président se déclarant vouloir aller vite sur ce dossier.
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