La situation de 11 des 14 stations d’épuration de la Réunion est problématique. Globalement, le nord et l’est de l’île sont concernés par des problèmes de pollution.
Les stations Sainte-Rose et Sainte-Marie viennent d’être mis en examen en tant que personnes morales pour non respect des normes européennes de leur installation d’épuration. Huit autres communes seront probablement poursuivies : Saint-Denis, le Port, Saint-André, Saint-Benoît, Saint-Paul et Sainte-Suzanne. Le juge d’instruction Jean-Pierre Niel s’appuie sur les mesures de rejets en mer d’eaux usées constatées, par une organisation de la direction régionale de l’environnement (DIREN), la brigade de la nature océan indien, entre 2003 et 2005.
Problème de financement
Ces poursuites sont dénoncées par l’association des maires de la Réunion (AMDR) qui estime que les mairies n’ont pas les moyens financiers d’une remise aux normes globale évaluée à 365 millions d’euros. Maurice Gironcel, maire de Sainte-Suzanne, confirme que « Tous nos dossiers sont bouclés, il ne manque plus qu’à trouver les financements pour lancer les travaux ». Selon l’AFP, Pierre-Henry Maccioni, le préfet de la Réunion, a souligné que l’État a décidé « de mobiliser des fonds importants portant à 61 millions d’euros les fonds européens inscrits ».
Commentaires récents