Chakib Khelil, le président algérien de l’Opep qui recevait ce week-end Jean-Louis Borloo, accuse la spéculation ainsi que le bioéthanol d’être à la source de la hausse historique des prix du pétrole.
Selon le ministre algérien de l’énergie, il n’y a pas de problème d’offre sur le marché du pétrole mais un problème de spéculation qui pousse les prix à la hausse. « Le prix du pétrole est très lié à la situation du taux de change du dollar« , qui est marqué par des baisses records, qui « se sont répercutées sur le prix du baril« .
Il répond ainsi à certains membres de l’Opep qui souhaiteraient que l’organistaion injecte plus de brut sur les marchés afin de faire baisser les cours. Ils demandent également que cette question soit incscrite à l’ordre du jour de la prochaine réunion du G8 prévue au Japon du 7 au 9 juillet.
Chakib Khelil impute également la hausse du prix du brut aux « problèmes géopolitiques » en Irak, Iran ou Nigéria. Par ailleurs, il estime que cette crise est amenée à durer, « le consensus est que la crise n’est pas terminée et que nous allons continuer à avoir un impact sur le prix du pétrole à travers la spéculation« .
Relance de la polémique sur les biocarburants
Enfin, le ministre algérien a relancé la polémique sur l’impact des biocarburants sur le prix du pétrole. Selon lui, l’envolée des cours est a relier avec l’arrivée du bioéthanol sur les marchés, réduisant la production de diesel. Or, « le crise du gazole est importante parce qu’elle tire à travers le raffinage, les prix du brut. Elle a pour origine l’introduction du bioéthanol sur les marchés, ce qui a conduit à la réduction de la production de diesel, qui a conduit à son tour à une augmentation de son prix« , précise-t-il.
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