Selon un communiqué, l’Institut de veille sanitaire (INVS), responsable de la coordination, a activé hier le système d’alerte canicule et santé 2008. Il sera en fonctionnement jusqu’au 31 août.
Le plan national canicule (PNC, dont fait partie système d’alerte canicule et santé) repose sur la surveillance d’indicateurs météorologiques, complétée par l’analyse de plusieurs critères dont la qualité de l’air, ou les périodes de fort trafic routier, et de données sanitaires. Ces indicateurs permettent à l’INVS de conseiller aux pouvoirs publics l’activation de différents niveaux.
Une mécanique bien huilée
Mis en place en 2004 suite à la canicule européenne de 2003, ce plan repose sur plusieurs organismes aux rôles définis. Le PNC se décline en trois niveaux, selon l’importance du danger pour les personnes. Le premier niveau de simple mise en alerte a été lancé hier. Le deuxième se déclenche lors de risque de dépassement des seuils, le jour même ou en avance. Le niveau maximal n’est déclenché qu’en situation exceptionnelle, et va jusqu’à mobiliser les forces militaires et réquisitionner les médias.
Cette année, l’accent est mis sur la surveillance des décès directement liés à la chaleur via par une collaboration entre l’InVS, le CépiDc de l’Inserm, et les médecins légistes.
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