Responsable d’une part de plus en plus importante de la mortalité en Occident, les cancers sont des maladies encore mal connues et dont les liens avec l’environnement sont encore à étudier. Ce sera le but de la nouvelle chaire Environnement-Cancer de l’Université de Montréal.
Le Dr Jack Siemiatycki, nommé hier titulaire de cette chaire, explique que « le cancer n’est pas une maladie de vieillesse, c’est une maladie d’accumulation d’expositions ». Le terme « cause environnementale » regroupe plusieurs aspects : l’alimentation, l’obésité et l’alcool étant des facteurs gravant connus ; les radiations ; et la pollution dont le rôle précis est inconnu.
La lutte contre le cancer a beaucoup progressé mais jusque là on s’attaquait plus aux effets qu’aux causes. Il s’agira désormais pour Jack Siemiatycki de remonter à la source et d’identifier les causes qui peuvent être de différentes natures.
À la pointe de la technologie
La chaire Environnement-Cancer de la Faculté de Médecine de l’Université de Montréal (UdeM) voit le jour grâce à la participation de la société de recherche contre le Cancer qui apportera son expérience et surtout grâce au don de 1 million de dollars sur 10 ans de la famille Guzzo. Mario Chevrette, président de la Société de recherche sur le cancer, indique que « les études épidémiologiques sont coûteuses, car elles sont longues. Nous souhaitons réussir à amasser 10 M$ en trois ou quatre ans ». Dr Jack Siemiatycki ajoute que « c’est un investissement pour la santé des prochaines générations. »
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