Le Bilan énergétique 2007 de la France publié aujourd’hui par le ministère de l’Environnement révèle que la consommation d’énergie des ménages français en 2007 est similaire à celle de 2006, abstraction faite de l’hiver doux 2006-2007, et pointe une nouvelle fois le transport comme mauvais élève.

En revanche, si l’on tient compte de la douceur de l’hiver 2006-2007, ce bilan fait apparaitre que les Français ont consommé moins d’énergie en 2007 qu’en 2006. La consommation d’énergie primaire (énergie non transformée) a baissé en données réelles de 1,1% en 2007 par rapport à l’année précédente.

L’intensité énergétique, c’est à dire le rapport entre la consommation d’énergie du pays et son produit intérieur brut, baisse donc de 1,8% pour l’énergie primaire et de 1,9% pour l’énergie finale ( l’énergie transformée : électricité, carburant…). On s’approche donc de l’objectif nationale qui fixe une baisse de 2% d’ici à 2015.

De fortes disparités

Quant à la consommation d’énergie finale, cette dernière stagne globalement mais subit de fortes disparités entre les secteurs. En effet, si elle baisse de 1,7% dans l’industrie, la vente de carburant routier à quant à elle augmenté de 1,4% et ce en dépit de la hausse des prix. Parmi les carburants, c’est le diesel qui subit la plus forte hausse avec 3,3% d’augmentation.

Dans ce contexte, le ministère note tout de même un stagnation des émissions de CO2. Les plus fortes émissions sont a porter au crédit des centrales électriques thermiques qui produisent 4,4% de plus d’émissions en 2007 qu’en 2006. En revanche, côté transport, sur ce point les données sont stables.