Le Clémenceau continue sa lente agonie dans le port de Brest. Depuis son retour d’Inde le 17 mai 2006, l’ex-porte avion attend une décision quant à son démantèlement.
Hervé Morin, le ministre de la Défense avait promis une réponse avant la fin de l’année 2007, puis « au plus tard à la fin février« . Or, nous sommes en juin et l’avenir du porte avion Clémenceau est toujours incertain.
Les cinq prétendants en lice à l’appel d’offres européen attendent de leur côté toujours le verdict du gouvernement français. A défaut d’un accord de prolongation entre tous les protagonistes, la procédure devra revenir à son point de départ.
Alors que le port de Brest avait manifesté son désir de voir la coque Q790, nouveau nom du Clémenceau, disparaitre avant la réunion des vieux gréements, Brest 2008 en juillet, il semblerait que cette promesse n’est pas non plus été tenue.
Dernier jour
François Cuillandre, le maire PS de Brest confie dans « Le parisien’ aujourd’hui, « l’Etat est le seul maître du calendrier et des choix. Nous ne pouvons que le regarder renier sa parole et démontrer son incompétence« . Parce que demain est le dernier jour fixé dans le protocole des marchés européenne et qu’aucune décision ne semblerait intervenir.
Alors pourquoi un tel retard? Pour certains, alors que le chantier belge Gallo Recycling était jusqu’il y a peu le seul a remplir correctement le cahier des charges, ce retard pourrait permettre à une société française, Veolia par exemple, de se repositionner sur ce marché.
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