Ban Ki-moon ne mâche pas ses mots, il dénonce une « dépendance » qui « nous consume et nous contrôle, nous empêche de regarder en face des vérités importantes et nous aveugle sur les conséquences de nos actes ».

Alors qu’il se trouve en Nouvelle-Zélande pour la journée mondiale de l’environnement qui a pour thème « Débarrassez-vous du CO2 ! », le secrétaire général des Nations unies pointe une « une dangereuse habitude du carbone ». Pour être sur de faire passer son message, il ajoute « que l’on soit un individu, une organisation ou un État, il existe de nombreuses mesures qui peuvent nous aider à réduire notre empreinte carbone ».

Déjà sur le chemin des technologies vertes, la Nouvelle-Zélande, qui accueille la grande partie des manifestations, compte devenir complètement neutre au niveau des émissions de CO2.

Cure de désintox

Lors du sommet du G8 en juillet à Hokkaïdo, au Japon, l’objectif de stabilisation des concentrations de CO2 dans l’atmosphère afin de limiter les effets du réchauffement général devrait être conclu. Concrètement, cela se traduirait par une réduction de 80% les émissions de dioxyde de carbone d’ici 2050.

Le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) confirme le rapport Stern qui estimait que la lutte contre le CO2 coûterait peu et serait même un moteur d’innovation alors que l’économie comme l’écologie souffrirait lourdement de l’inaction.