Alors qu’ils n’en finissaient pas de grimper, les cours du pétrole sont revenus à leurs niveaux du mois dernier, soit en dessous de 122 dollars. Étonnamment, l’annonce de la baisse des réserves de brut faisait prévoir une hausse aux analystes. Encore plus significatif, la baisse de consommation états-unienne de 1,1% en un an prouve l’importance globale de la situation.

En fait, la baisse de réserve est due à une augmentation de production d’essence des raffineries états-uniennes. Mécaniquement, le stock d’essence a donc augmenté influençant favorablement les marchés.

Selon le département de l’énergie (DoE-US), les réserves de brut ont chuté de 4,8 millions de barils la semaine dernière tandis que les stocks d’essence ont quant à eux progressé de 2,9 millions de barils. De même les produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont augmenté de 2,3 millions de barils, soit 0,6 millions de plus que ce qui était attendu.

Selon l’union française des industries pétrolières (Ufip), à moins d’une remontée, les prix à la pompe pourraient eux aussi bientôt baisser.