Alors qu’officiellement rien n’est encore annoncé, c’est l’entreprise française Veolia Propreté qui obtiendrait le marché du démantèlement de l’ex-porte-avions Clémenceau.
Ainsi, le ministère de la Défense a publié vendredi un communiqué précisant qu’il aurait fait son choix mais que l’information ne peut être dévoilée avant une dizaine de jours, délai nécessaire à la notification du résultats. Or, selon le quotidien « La Tribune », Veolia Propreté aurait eu les honneurs du ministère, battant ainsi sur le fil le belge Gallo et Sita, filliale de son concurrent Suez Environnement.
Cette décision intervient donc après 16 mois de péripéties dont le dernier rebondissement était l’obtention par Veolia de son autorisation d’exercer une telle activité en cale sèche, en janvier dernier.
Alors que le démantèlement de la coque « Q 790 », représente un contrat de 50 millions d’euros, auxquels doivent s’ajouter le prix des matières premières récupérées, ce chantier n’en demeure pas moins peu rentable en raison des quantités importantes d’amiante et de déchets dangereux à traiter.
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