Ce week-end étaient réunis à Aomori au Nord du Japon, les ministres de l’énergie du G8 ainsi que leurs homologues chinois, indien et coréen. Ils ont discuté de la sécurité énergétique tout en incluant le changement climatique. Dans le contexte de hausse, ils ont appelé à une hausse de la production de pétrole.

Le réchauffement global sera au centre des discussions lors du G8 d’Hokkaido de juillet. Cette réunion de préparation avait pour but de passer en revue les points importants dont le bâtiment, les transports ou l’efficacité énergétique. Si les États-Unis, la Chine et l’Inde bloquent certains points, les ministres se sont mis globalement d’accord sur la nécessité de hausser la production de pétrole. Akira Amari, ministre japonais de l’Économie, de l’Industrie et du Commerce, déclare « si nous laissons la situation comme elle est, nous pourrions arriver à une récession de l’économie mondiale ».

Bouger les choses

Suite à l’analyse de la situation énergétique mondiale par l’AIE, le G8 déclare qu’il y a un « besoin urgent d’augmenter les investissements dans le secteur énergétique » et précise que « l’amélioration des économies d’énergies et de l’efficacité énergétique est l’une des voies la plus rapide, la plus verte et la plus efficace économiquement pour répondre à la sécurité énergétique, au changement climatique, et la croissance économique ».

Dans son rapport, l’AIE estime qu’il faut 45 000 Md de dollars soit 1,1 % du PIB mondial pour déclencher une « révolution technologique » et ainsi éviter le pire. L’environnement est aussi pris en comptye, a tel point que Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, se déclare « surpris de voir à quel point un G8 Energie intègre le réchauffement climatique, qui a été un sujet omniprésent ».

> Pour en savoir + : site du 34^e sommet du G8 (en anglais)