Les critiques pleuvent : « un grand cafouillage » pour le ministre autrichien de l’Environnement, « une farce » selon un expert européen du nucléaire. Janez Podobniknete, ministre de l’environnement slovène, avoue que l’origine de l’alerte serait due à « un mauvais formulaire, un formulaire pour les tests » de la part de l’agence de sûreté nucléaire de son pays (SNSA).
Alors qu’il y a eu déjà eu sept incidents similaires ces trois dernières années, aucun n’a causé autant de médiatisation. Réunis à Luxembourg, les ministres européens de l’environnement ont réclamé des précisions et surtout des explications sur la situation. Josef Pröll, ministre autrichien de l’Environnement, n’en démord pas : « il va falloir clarifier cela : quelles données exactement la Slovénie a transmises à Bruxelles et pourquoi cela a été traité ainsi ».
Pour Sigmar Gabriel, ministre allemand de l’Environnement, « c’est positif, parce que ça montre que le système fonctionne. Je préfère que quelqu’un déclenche une alarme sans nécessité particulière ».
État des lieux
Au final, Janez Podobniknete, confirme qu’« il n’y a pas eu d’accident, seulement une fuite mineure ». Les premières données se veulent rassurantes. La fuite avait un débit d’environ 2,4 m3/h et était située à l’intérieur de l’enceinte de confinement, loin des combustibles donc de la radioactivité. Suite à l’alerte, la totalité de l’eau des conduites a été vidé et stocké des puisards. Les eaux seront traitées, stockées et diluées avant d’être rejetées selon les normes.
À l’arrêt complet depuis hier soir, les travaux de réparations ont commencés aujourd’hui et la remise en service est prévue pour mardi.
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