Alors que plus personne n’y croyait, la chancelière allemande et le président français ont trouvé un accord sur le principe de réduction des émissions de CO2 des véhicules. Ils se sont engagés à soutenir devant le Commission européenne l’objectif d’abaisser jusqu’à 120 g de CO2/km en moyenne d’ici 2012.
Si la situation est complexe et les détails encore à affiner, Paris et Berlin ont trouvé un terrain d’entente sur ce texte capital pour l’industrie automobile. Alors que le parc automobile européen actuel se trouve entre 145 et 150 grammes par km, l’accord va beaucoup plus loin avec « un intervalle de 95 à 110 grammes de CO2 par kilomètre » d’ici 2020. Mieux, les fédérations allemandes de l’industrie automobile (VDA) et de l’industrie (BDI) estiment ce texte « acceptable » et se réjouit surtout de la progressivité de l’application de ces objectifs pour le parc automobile existant. Angela Merkel a insisté sur ce point, notamment à cause du nombre de berlines en Allemagne.
Préparation pour Bruxelles
Ce neuvième Conseil des ministres franco-allemands, en Bavière, a aussi permis de trouver un accord sur le futur texte relatif au paquet énergie-climat. Nicolas Sarkozy désire aussi que les États membres arrivent à une position commune la semaine prochaine lors du sommet de Bruxelles pour faire face au « choc sans précédent » de la hausse des prix des hydrocarbures. Alors que l’Allemagne a voté en 2000 l’abandon total du nucléaire prévu pour 2021, le président envisage de travailler « sur le nucléaire de nouvelle génération avec les Allemands. »
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