Plus d’un millier de manifestants ont défilé dimanche 8 juin, contre le prolongement de la Francillienne entre Méry-sur-Oise et Orgeval. Parmi eux, le Collectif pour la préservation des riverains de l’autoroute (Copra) et plusieurs maires locaux dont Frédérik Bernard, maire (PS) de Poissy, Eddie Aït, maire (PRG) de Carrières-sous-Poissy et Philippe Esnol (PS), maire de Conflans et conseiller général.
Onze communes du Val-d’Oise et des Yvelines sont concernées par ce projet lancé en 2006 par Dominique Perben, alors ministre de l’équipement. Il est prévu 110 000 véhicules par jour. Selon Grégoire Lanza, le président du Copra, « l’autoroute aura un effet dévastateur. Elle passera à 50 mètres de plusieurs établissements scolaires et coupera des villes en deux. La santé de plus de 200 000 habitants sera menacée par la pollution. Dans le secteur, les émissions de gaz à effet de serre devraient augmenter de 28 % ».
Concession insuffisante
Gros point noir, le tracé passe par l’île de la Dérivation, actuellement relativement préservée de la pollution parisienne. Jean-Marc Le Corronc, riverain, est choqué : « nous avons un cadre de vie incroyable. C’est un lieu de promenade paradisiaque. Ce projet n’a aucun sens ! ». « Il y aura 11 km de tranchée couverte » promet la direction régionale de l’équipement d’Île-de-France (DREIF) responsable des études préalables. Mais les aménagements pour limiter les nuisances ne contente pas les riverains.
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