Grâce à une collaboration cofinancée par l’ADEME et E. Leclerc, les habitants de Templeuve et Wattrelos, dans le Nord-Pas-de-Calais, connaissent le bilan carbone en CO2 de plus de 20 000 produits alimentaires.
Depuis plus de deux mois, les magasins Leclerc ont mis en place un étiquetage CO2 pour ses produits. Dans le Monde, on apprend ainsi que le kilogramme de miel coûte 1,20 kg de CO2 : en pot de verre et seulement 0,83 en pot plastique. Pour les pommes, 0,24 kCO2, pour des golden française mais 0,86 kCO2 pour des pommes transportées depuis le Brésil et 0,92 depuis la Chine. Cependant, certains produits similaires commercialisés par différentes marques affichent actuellement le même bilan carbone. La base de données, gérée par la société Greenext, est complexe et s’améliorera avec le temps, en fonction des informations fournies par les industriels.
Faire attention
L’initiative est visible, un guide est disponible à l’entrée du magasin et le « prix CO2 » est indiqué sur fond vert à côté du prix en euros, le total est indiqué sur le ticket de caisse. Pourtant, les réactions des consommateurs recueillies par « Libération » sont diverses. Certains gardent leurs habitudes, d’autres se concentrent uniquement sur le prix ou la qualité.
D’autres comme Paule commence à réfléchir sur leurs achats. Secrétaire dans un labo de Roubaix, elle regarde son ticket de caisse : « 9,28 équivalents carbone. Ça doit être à cause de l’emballage de mes yaourts, non ? Et les fruits, je sais pas si c’est par bateau ou par avion. Ah, y’a beaucoup de choses auxquelles il faut faire attention. »
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