La crise des ordures qui sévit dans le sud de l’Italie a connu hier une nouvelle aggravation avec l’accumulation de 2.200 tonnes dans les rues de la ville alors que Silvio Berlusconi effectuait un déplacement dans la ville. A croire que cela ne finira jamais…

Il Mattino, un quotidien local titrait hier sur la nouvelle situation d’urgence que connait la ville de Naples et sa province, « submergées par les sacs poubelle« . Ce sont ainsi près de 2.200 tonnes d’ordures qui jonchent les rues de la ville, situation d’autant plus pénible que les fortes chaleurs commencent à s’abattre sur la région.

Ce nouveau pic de crise intervient au moment même où Sivio Berlusconi, conformément à la promesse qu’il avait faite aux habitants de la région, effectuait sa visite hebdomadaire à Naples. Il Cavaliere s’est donné trois ans pour résoudre cette crise qui semble pourtant, ne pas évoluer favorablement.

Peu d’évolution

Les trains a destination de l’Allemagne, seul pays a avoir accepté une partie des déchets italiens sont ralentis par les nombreux contrôles qu’ils subissent, contrôles renforcés depuis la découverte il y a quelques jours d’un chargement radioactif.

Enfin, s’agissant de la carrière de Chiaiano, principal site choisi par le gouvernement pour accueillir une décharge de 700.000 tonnes, des analyses supplémentaires ont été demandées afin de vérifier la faisabilité du projet.