Trois mois après la mise en vente officielle de l’électricité britannique British Enrgy, EDF est toujours en discussion avec le gouvernement de sa majesté et le management de l’entreprise britannique, décidés à faire monter les enchères. Suez, l’espagnol Iberdrola, le suédois Vattenfall, l’allemand E.ON ou Scottish & Southern ont quant à eux pris leurs distances laissant à EDF le champ libre.
Cette semaine, l’électricien britannique affirmait de ne pas avoir reçu de propositions suffisantes de rachat. Valorisée à près d’11,7 milliards de livres à la Bourse de Londres, le premier opérateur nucléaire britannique attends désormais d’EDF une surenchère de son offre actuelle fixée à 11 milliards de livres, soient 13,88 millions d’euros.
Devenu l’unique interlocuteur de British Energy après le retrait des autres acteurs initialement interessés, EDF résistera-t-il à la pression des britanniques qui ne lâchent rein dans cette affaire. Par ailleurs, le gouvernement détenant 35% de la société entend bien valoriser cet investissement.
Pour l’heure chacun campe donc sur ses positions. Le conseil d’administration d’EDF qui s’est réuni avant-hier n’a nullement ouvert la voie à une surenchère potentielle.
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