Alors qu’EDF reste seule en lice pour conclure le marché, le conseil d’administration de British Energy est réticent et souhaite une meilleure offre de la part d’EDF. John Hutton, le secrétaire britannique à l’Energie a néanmoins affirmé le soutien du gouvernement britannique.
Selon les Échos, un proche du dossier confirme que « le gouvernement britannique est favorable à une vente rapide de British Energy pour pouvoir enclencher au plus vite la relance du nucléaire. Il préfère cela au statu quo ». Mais la situation est bloquée par le conseil d’administration qui estime encore que l’offre de 11,5 milliards de livres d’EDF est insuffisante.
Cours et coûts de l’action
Le problème est que le conseil d’administration du producteur britannique souhaite 735 pence mais EDF propose 700 pence par action. Selon les analystes de Dresdner Kleinwort, « un prix du brut à 90 dollars le baril sur le long terme se traduit par une valeur de 719 pence pour British Energy. Les 125-130 dollars actuels justifieraient une valeur bien supérieure, mais il semble qu’aucun des acquéreurs n’est préparé à prendre une position aussi agressive ». Vendredi à la clôture, le cours de l’action était à 726,5 pence en recul de 1,4 %.
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