En incluant un gène spécifique favorisant l’expression d’une enzyme clé, la vitamine D protègerait les cellules de la prostate du stress cellulaire et éviterait le développement de tumeurs cancéreuses.
Les chercheurs ont utilisé la 1,25-hydroxylvitamin D3, la forme la plus efficace de la vitamine D pour le corps humain, et des cellules épithéliales de prostate humaine non cancéreuses. Le métabolisme normal dans les cellules produit des espèces réactives oxygénées (ROS) telles que les radicaux libres ou différentes formes de peroxydes. Ces substances ont essentiellement pour rôle de signaler les bactéries voire de les tuer. Un niveau élevé de ROS, pouvant être dû à de nombreux facteurs, peut amener à un vieillissement accéléré ou au déclenchement de cancers.
L’équipe a découvert un lien entre la vitamine D et le gène G6PD permettant d’augmenter son activité et la production d’enzymes appelées glucose-6-phosphate déhydrogénase. Et cette augmentation d’activité a permis de diminuer le nombre de ROS dans les cellules. Il n’a par contre pas été détecté d’activité dans les cellules cancéreuses ce qui amène à penser que la prise de vitamine D, sur avis médical, protègerait du développement du cancer de la prostate.
L’étude a été réalisée conjointement par le Centre médical de l’Université américaine de Rochester et l’Université médicale chinoise de Taichung, et a été publiée dans la revue « International Journal of Cancer » dans son numéro du 15 juin.
BE Taiwan numéro 15 (13/06/2008) – Institut Français de Taipei (Taiwan) / ADIT
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/55033.htm
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