Alors que le sujet fait toujours débat, l’annonce par François Fillon d’un éventuel deuxième EPR pour répondre à la « réponse à la crise du pétrole » suscite de nombreuses réactions.
Dans un communiqué, Cécile Duflot, secrétaire nationale du parti écologiste, déclare « le nucléaire n’a jamais fait rouler nos voitures » et affirme qu’en « en avançant ce type d’argument, le gouvernement Fillon se fait uniquement le porte-parole du lobby pro-nucléaire, quitte à sacrifier les solutions existantes, en particulier la sobriété et l’efficacité énergétiques et la recherche sur les énergies renouvelables ».
Dans un autre communiqué, Greenpeace continue dans la même veine : « pétrole et atome ne sont pas interchangeables ». Qaunt à Frédéric Marillier, de Greenpeace France, il indique que « tous ceux qui présentent le nucléaire en réponse à la crise du pétrole ne savent pas que le nucléaire ne produit que de l’électricité. »
Fausse route
Considérant que 10 % de l’électricité française est produite à partir d’énergie fossile comme le pétrole, et que les voitures électriques sont promises à bel avenir, François Fillon voit en l’énergie nucléaire « une des réponses principales à la crise du pétrole que l’on connaît ».
En opposition totale, Stéphane Lhomme, porte-parole du réseau Sortir du Nucléaire, insiste de son côté sur la « faillite économique de l’option nucléaire ». Il estime que le gouvernement « fait fausse route » et l’accuse de « cécité ». Alors dans ce débat d’opinions, qui fait fausse route ?
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