La Commission européenne a donné son accord hier pour le rachat du groupe énergétique espagnol Endesa par son concurrent italien Enel, associé à l’espagnol Acciona, spécialisé dans le BTP.
L’opération qui avait déjà été autorisée une première fois le 5 juillet 2007, avait du être réexaminée par les services européens de la concurrence à la suite d’une modification des actifs que les deux acteurs comptaient revendre à E.ON, candidat malchanceux au rachat d’Endesa.
Ainsi, dans un nouvel accord, E.ON ne reprend plus la centrale française d’Endesa située à Foix mais une autre centrale espagnole. La Commission a alors estimé dans son communiqué que « ces modifications avaient une incidence négligeable » étant donné que « les parts de marché des parties ne changeaient pratiquement pas suite au nouvel accord« .
La résolution de cette partie du dossier ne clôt par pour autant le dossier Endesa, qui fait l’objet d’un bars de fer entre la Commission et le gouvernement espagnol depuis maintenant deux ans et demi. Pour rappel, l’Espagne a été condamnée une première fois par la justice européenne dans le cadre de ce dossier pour avoir bloqué la tentative de rachat de la société par E.ON en 2006-2007.
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