Bonne nouvelle, le « trou » dans la couche devrait être bouché en 2050. Mauvaise nouvelle, selon une simulation récente, cela ferait fondre l’Antarctique. En cause, la modification des courants locaux dont l’oscillation antarctique (Southern Annular Mode, ou SAM).
Depuis le protocole de Montréal qui a interdit les chlorofluorocarbones en 1987, ces molécules détruisaient l’ozone, ce dernier peut désormais s’accumuler de nouveau aux pôles. Selon le dernier rapport du GIEC, cela aurait pour conséquence de ralentir la fonte des glaces. Cependant, selon une étude plus récente d’une équipe internationale (Canada, États-Unis, Japon, Suisse) publiée dans « Science », l’augmentation de l’épaisseur de la couche d’ozone stratosphérique antarctique modifiera le climat local avec pour conséquences d’augmenter la température sur la zone et donc d’accélérer la fonte de l’inlandsis.
Causes et conséquences
Basé sur le modèle Chemistry Climate Model Validation (CCMVal) qui prend en compte la chimie atmosphérique, cette simulation montre que l’ozone diminuera la température de la partie basse de l’atmosphère mais augmentera celle de la partie haute ce qui aura pour effet de modifier les vents et donc globalement, de réchauffer le pôle. Cette étude ne donne pas de données quantitatives mais les dernières observations montrent que les glaces polaires fondent chaque un peu plus et de plus en plus rapidement.
Commentaires récents