L’institut de veille sanitaire (InVS) vient de publier son « analyse des liens à court terme entre pollution atmosphérique urbaine et mortalité dans neuf villes françaises » résultat de plus de dix d’études du programme de surveillance air et santé (Psas).
Le Psas avait déjà publié des études en 1999 et 2002 et dispose maintenant de données sur plusieurs grandes villes françaises, remontant sur 18 ans pour les plus anciennes. Cette nouvelle étude avait donc d’abord un rôle d’actualisation des données existantes et d’établir un « lien épidémiologique entre les niveaux de particules fines et grossières … dans l’air ambiant et le risque de mortalité ».
Périmètre de l’étude
Les 9 villes analysées globalement sont Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rouen, Le Havre, Strasbourg, Toulouse ce qui représente environ 11 millions de personnes sur la période de janvier 2000 à décembre 2004. Les polluants analysés était le dioxyde d’azote NO2 et l’ozone O3 ainsi que les particules PM10, PM2,5 et PM2,5?10.
Lien significatif
Cette étude confirme bien que « la pollution par les particules dans l’air augmente le risque de mortalité en France ». Le nombre de décès d’un jour donné est significativement associé aux niveaux de polluants du jour et de la veille, particulièrement pour les personnes âgées et souffrantes de problèmes cardiaques.
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