Alors que certains espéraient beaucoup et surtout une baisse des cours, la réunion de ce week-end à Djeddah en Arabie Saoudite, ne semble pas avoir apporté grand-chose. Malgré des avancées, ce matin, le pétrole augmentait encore.
Selon l’AFP, John Hall estime que « si les délégués s’attendaient à quelque chose de significatif pour réduire le prix du pétrole, ils n’ont rien eu », pire « avec de nouvelles offensives verbales d’Israël sur l’Iran et des interruptions de la production au Nigeria, les prix sont à présent appelés à grimper plus haut. » La réunion associait consommateurs et producteurs de pétrole à l’initiative de l’Arabie Saoudite.
Signal fort
Noe Vanhulst, secrétaire général du Forum international de l’énergie, indique « le fait que l’Arabie saoudite, l’Opep, l’AIE et le Forum international de l’énergie aient produit une déclaration commune est un événement sans précédent ». Comme le confirme, Raad Al-Kadiri, cette réunion est un signal fort. Mais cet analyste du cabinet spécialisé PFC Energy, déplore la situation : « il y a eu de la part des pays producteurs et consommateurs une forte détermination à vouloir coopérer mais peu de résultats concrets ».
Refus
Si l’Arabie a confirmé la hausse de la production saoudienne de 200.000 barils par jour annoncée, les pays de l’OPEP n’ont pas suivi. Le dissensus se poursuit sur les causes de cette hausse, chacun se renvoyant la balle. Jean-Louis Borloo précise que l’« on est dans une phase de transition énergétique inévitable. Et on ne pourra pas faire cette transition sans les pays producteurs. »
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