A partir d’aujourd’hui, la Commission baleinière internationale (CBI) qui regroupe 80 pays, se réunit à Santiago du Chili, afin d’étudier l’état des populations de baleines et débattre sur la position du Japon.
A la veille de cette réunion, de nombreuses ONG internationales telles que Greenpeace ou encore l’IFAW ont tenté de mettre en garde les membres de cette commission contre de nouvelles tentatives japonaises de vouloir réautoriser la capture des baleines, en plus de la très controversée chasse scientifique. Le Japon pourrait le faire par le biais d’une éventuelle demande de réouverture de la chasse dans quatre zones côtières, au motif que dans le passé, les communautés de ces régions consommaient les baleines et en exploitaient les ressources annexes.
Une tradition ancestrale
Le Japon, par l’intermédiaire de son représentant à la CBI, Joji Morishita, n’a pas souhaité confirmer ou infirmer cette position. Il a cependant rappelé lors d’un entretien accordé à un quotidien chilien le maintien de la position japonaise en faveur de la chasse commerciale à la baleine. Il précise que pour le Japon, la consommation de chair de baleine est une tradition ancestrale qui devrait être respectée par le reste du monde.
La réunion de la CBI devrait en autre être l’occasion de la création d’un sanctuaire baleinier dans l’Atlantique-Sud, une zone de protection où l’on interdirait la chasse tout en développement les activités touristiques de découverte des cétacés. Au delà de ce sanctuaire, le Chili pourrait également déclarer zone protégée une partie de ses eaux territoriales le long de ses 4.500 kms de côtes.
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