Le personnel d’EDF est depuis toujours habitué aux exercices d’évacuation en cas de d’accident nucléaire. Ainsi, quand jeudi l’alarme a retenti, ils ont bien évidement cru à un nouvel essai, or il s’agissait d’un incident bien réel cette fois-ci.
Selon une information révélée dans « Les Echos », les salariés d’EDF ont du évacuer le siège parisien du groupe situé rue de Wagram dans le 8e arrondissement jeudi dans la journée. Croyant à un nouvel exercice d’évacuation les salariés se sont rendus tranquillement en dehors du bâtiment. Le PDG Pierre Gadonneix, présent sur le site, s’est rendu dans un café voisin en attendant que l’alerte soit passée.
Siège transféré sine die
Or, quand au bout de quelques minutes, les 700 salariés du siège ont vu arriver pompiers et architectes de la préfecture, ils sont devenus beaucoup plus sérieux. Ils ont alors été invités à rentrer chez eux. Vendredi, la direction annoncée la fermeture sine die des lieux et cela sans doute jusqu’à la fin de l’année, le siège ayant été transféré en urgence à la Défense.
Toute cette perturbation serait due à l’affaissement d’une dalle au sous-sol du bâtiment, qui aurait bougée de deux centimètres, sans doute à cause des travaux du moment sur le site. « Compte tenu de cette anomalie, on ne pouvait pas prendre de risque, et on a choisi d’évacuer tout le monde« , explique la direction.
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