Selon l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, l’Andra, vingt départements français disposeraient d’un terrain géologique a priori compatible avec l’accueil d’un centre de stockage de dcéhets radioactifs » de faible activité à vie longue ».
Jacqueline Eymard, la porte-parole de l’Andra, confiait à l’AFP, que sur ces vingt départements, inclus dans huit régions, 3.115 communes seraient « susceptibles d’accueillir le centre« . Leur liste n’a pas été communiquer mais leurs maires en ont été informés jeudi ou vendredi par courrier. Ils ont jusqu’au 31 octobre 2008 pour faire connaitre leur intérêt au projet. Toujours selon Jacqueline Eymard, il s’agit d’une démarche « ouverte et progressive, basée sur le volontariat de ces collectivités locales » et « la transparence« .
Des déchets pour 5.000 ans
Le 5 juin dernier le MEEDDAT avait lancé un appel à candidature des sites volontaires pour accueillir ce type de décharge. L’ouverture du site est prévue pour 2019. Il devrait permettre l’accueil des déchets radioactifs « de faibles activité à longue vie », dont la durée de vie est estimée autour de 5.000 ans. Ces déchets seront pour la plupart en provenance de l’exploitation et du démantèlement des anciens réacteurs EDF. Il peut également s’agir de dcéhets radifères, c’est à dire contenant du radium, issus des composants électroniques ainsi que des pots catalytiques.
Pour Michel Marie, porte-parole du collectif contre l’enfouissement des dcéhets radioactifs de Chaumont, « ce centre est une nouvelle épée de Damoclès sur notre tête. Rien ne peut contenir la radioactivité. En sous-sol, cela partira dans les nappes phréatiques« . Il ajoute, « si ce projet est si bon, pourquoi les communes ese voient-elles offrir une carotte financière? On en a marre de ce rachat des consciences ».
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