Après le succès rencontré par le Vélib’, la mairie de Paris souhaiterait mettre en place un système Autolib’, de voitures propres en libre-service d’ici 2009. Or en raison des délais nécessaires à la constitution d’une flotte de véhicules électriques, l’échéancier risque d’être difficile à tenir.
Ainsi, contrairement au souhait de Bertrand Delanoë, les 2.000 véhicules électriques prévus dans le cadre du projet Autolib’ se faisant attendre, le système devrait débuter avec de petites voitures essences ou hybrides. En effet, aucun constructeur n’est encore prêt à répondre à l’appel d’offres du tout électrique. Les modèles électriques seraient donc intégrés au système progressivement, au fur et à mesure de leur livraison.
Si le projet prend du retard, 2010 au lieu de 2009, il prend cependant de l’ampleur. Aux 2.000 véhicules prévus initialement, ce sont désormais 4.000 qui devraient s’aligner dans les rues de la capitale et de la région parisienne. A la différence du Vélib’, 76 communes de banlieue vont en effet être consultées et feront part de leur participation ou non au dispositif.
Le financement ?
Enfin, dernier point posant problème, et non le moindre, celui du financement. Une lutte est engagée sur le sujet au sein de la Mairie de Paris entre les services financiers et ceux des transports. En cause, le prix des voitures électriques, à savoir en moyenne 13.000 euros de plus qu’une voiture classique, selon les experts. Par ailleurs, 500 stations intra-muros sont prévues et chacune couteraient 50.000 euros environ. Evidemment, si l’on intègre la banlieue, la note s’allonge.
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