La France accueille cette semaine à Brest, la réunion annuelle de la Commission OSPAR. La France est partie contractante à la convention OSPAR, convention d’Oslo et de Paris, instrument de coopération internationale pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est, ratifiée par tous les pays riverains de l’Atlantique du Nord-Est : Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Irlande, Islande, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède, ainsi que le Luxembourg, et la Suisse. Elle rassemble également la Communauté européenne.
L’objet de la convention est de fédérer les moyens de connaissance et d’actions des Parties contractantes afin d’assurer la meilleure conservation possible de cet espace marin, dans une perspective de développement durable, est-il précisé dans le communiqué officiel du ministère.
Par ailleurs, la Commission tiendra une conférence de presse jeudi prochain, au centre des congrès « Le Quartz » à Brest au cours de laquelle elle annoncera les progrès réalisés concernant l’articulation avec la politique maritime intégrée pour l’Union Européenne et la directive-cadre « Stratégie pour le milieu marin » ; et l’introduction de nouvelles espèces à la liste OSPAR initiale des espèces et habitats menacés et/ou en déclin, en particulier les coraux mous d’eaux froides (dans les fjords norvégiens) et plusieurs espèces de requins (dont l’ange des mers, le squale-chagrin commun ou le requin-taupe commun).
Une participation française active
Signataire de la convention OSPAR depuis 2004, la France n’a cessé de renforcer son rôle notamment par une participation active au volet protection et gestion de l’environnement marin. Aux côtés du ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, du Muséum National d’Histoire Naturelle et de l’Ifremer, l’Agence des aires marines protégées participera également aux travaux de la commission. Lors de cette réunion de la commission, sera annoncée la reconnaissance du Parc naturel marin d’Iroise comme aire marine protégée OSPAR. Cette intégration fera passer le réseau français déclaré à OSPAR de 27 000 ha à plus de 370 000 ha et offrira surtout une reconnaissance internationale à l’Iroise.
L’objectif du Gouvernement est désormais de se doter d’une vision stratégique globale, fondée sur la mise en ?uvre d’une gestion intégrée de la mer et du littoral. « Ces orientations sont inscrites dans la loi de programmation du Grenelle Environnement » précise Jean-Louis Borloo.
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