Dans le cadre de la suite du protocole de Kyoto, la communauté internationale s’est fixée comme objectif d’aboutir à un accord sur la lutte contre le réchauffement climatique avant fin 2009. Or, un consensus demeure difficile à atteindre.
« Les Echos » reviennent aujourd’hui sur le calendrier très serré que s’est fixée la communauté internationale pour parvenir à un accord sur la lutte contre le réchauffement climatique. Pour obtenir un consensus avant fin 2009 à la conférence des Nations Unies de Copenhague, l’Europe doit d’ici là montrer l’exemple avec la ratification du paquet énergie-climat sous la présidence française.
La France est donc en charge de parvenir à un accord politique lors du dernier conseil des chefs d’Etat à la seconde quinzaine de décembre 2008.Ainsi, d’ici là, les 27 doivent parvenir à un accord sur un ensemble de directives destinées à répartir les efforts entre les pays et entre les secteurs, avec deux gros morceaux qui sont la réforme du marché des quotas de CO2 et la production d’énergie renouvelable.
Un marché très profitable
Le marché des quotas de CO2 couvre 40% des émissions européennes, et avec la mise aux enchères du droit d’émettre du CO2 pour les entreprises fortes consommatrices d’hydrocarbures, devrait générer quelques 60 milliards d’euros de revenus chaque année.
Pour parvenir à un accord final, Jean-Louis Borloo a recruté Mogens Peter Carl, actuel directeur général de la Direction de l’Environnement de la Commission, au poste de conseiller spécial.
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